Le titre de cette œuvre provient du nom du philosophe grec Diogène (Sinope, v. 413 av. J.-C.) considéré comme le fondateur de la philosophie morale de l'école cynique. Diogenes est composé de trois mouvements de caractères distincts qui s'enchaînent sans interruption. Chaque mouvement relate un épisode de la vie de Diogène le Cynique. Le premier mouvement relate la rencontre entre Diogène et Alexandre le Grand. Le dialogue s'ouvre sur ces mots d'Alexandre : "Je suis Alexandre le Grand." "Et moi, je suis Diogène le Cynique", répond le philosophe. "Demande-moi ce que tu désires", dit Alexandre. "Que tu t'ôtes de mon soleil", lui répond Diogène. Alexandre exprime alors son admiration pour le philosophe : "Si je n'étais pas Alexandre, mon souhait serait d'être Diogène."
On pense, selon la tradition, que Diogène le Cynique serait mort à Corinthe le jour même du décès d'Alexandre le Grand en 323 avant Jésus-Christ. La mort de Diogène et les courants philosophiques qu'il a initiés sont dépeints dans ce second mouvement au tempo lent. Le troisième et dernier mouvement s'inspire du plus célèbre des épisodes de la vie du philosophe. On raconte qu'il se promenait dans Athènes en plein jour, une lanterne à la main et cherchant "un homme...".
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